dimanche 6 avril 2014
Jeunesse Talking Blues.
On n'en sait rien. Pourquoi tout ça ? La solitude fait aussi peur que l'engagement. Désillusion totale. C'est peut-être parce qu'elle est partie. J'ai besoin de bras, les siens. Parfois tu cherches partout la même personne que tu ne trouve plus, alors tu vis on t'embrasse tu ne dis rien parce que tu voudrais retrouver cette chaleur, mais personne d'autre ne pourra déclencher ça. Rémission. Attente éternelle. Antidépresseurs. Voilà pourquoi. Pourquoi on ne dort pas, pourquoi on boit, pourquoi on sort, pourquoi on embrasse, pourquoi on danse. Il n'y a rien d'autre qui pourra combler les vides. On essaie d'oublier comme ça, tous autant qu'on est alors que dans le fond on voudrait juste des bras, et le pire c'est qu'on sait parfaitement lesquels on veut. Sauf que la vie ne vous procure pas ce que vous voulez tout le temps. Trop facile. Alors on fait passer le temps en évitant tout ce qui peut être sérieux. Parce que la désillusion est là. Trop jeune. Alors on déconne parce qu'on préfère vivre dans le mensonge. On fait des études, on mange de la merde, on est jamais présent, hors de la réalité. Tout est plus facile quand ce n'est pas sérieux. Quand on a autre chose à faire. J'veux pas y aller, j'veux pas rentrer, j'veux pas dormir, j'veux surtout pas parler. Je veux juste hurler. Hurler ma peur de l'abandon. Se faire abandonner mais ne jamais s'abandonner. Apprendre à relâcher la pression, délier les langues, délier les gestes. Ne plus avoir peur de soi même en espérant que ça la fera revenir.
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