dimanche 23 novembre 2014
lundi 17 novembre 2014
"Là tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté."
Obsession solaire. Se dévoiler. Attendre que le temps fasse son terrier au milieu du désordre. Je reconstruis tout ici. Reconstruire sur des ruines, mais "ce qui ne tue pas vous rend plus fort". S'efforcer de ne pas oublier le passé, puisque de toute façon on ne se construit pas sans. Voilà. Autre chose a commencé. Sans trop, encore une fois, que tu t'y attendes. Bizarrement, il n'y a là pas de goût de déjà vu, pas d'attente particulière. Tout est mieux comme ça, tellement que ça en devient presque suspect. Puisque de toute façon chaque chose qui ne ressemble pas à l'existant a quelque chose de suspect. Tu espères juste que cette fois l'amertume sera moins dure. Voire qu'il n'y en aura pas -mais faudrait peut-être pas abuser-. L'absence brûle, mais ce n'est rien à côté de la sérénité des moments. Peut être que pour une fois l'équilibre est présent, qu'il s'est installé sans bruit, sans mot dire, et qu'il a bien fait. Reposée, soignée des maux du passé, les chiens n'aboient plus. Le ciel s'est dégagé, peut être que pour une fois, tu t'en sortiras.
dimanche 6 avril 2014
Jeunesse Talking Blues.
On n'en sait rien. Pourquoi tout ça ? La solitude fait aussi peur que l'engagement. Désillusion totale. C'est peut-être parce qu'elle est partie. J'ai besoin de bras, les siens. Parfois tu cherches partout la même personne que tu ne trouve plus, alors tu vis on t'embrasse tu ne dis rien parce que tu voudrais retrouver cette chaleur, mais personne d'autre ne pourra déclencher ça. Rémission. Attente éternelle. Antidépresseurs. Voilà pourquoi. Pourquoi on ne dort pas, pourquoi on boit, pourquoi on sort, pourquoi on embrasse, pourquoi on danse. Il n'y a rien d'autre qui pourra combler les vides. On essaie d'oublier comme ça, tous autant qu'on est alors que dans le fond on voudrait juste des bras, et le pire c'est qu'on sait parfaitement lesquels on veut. Sauf que la vie ne vous procure pas ce que vous voulez tout le temps. Trop facile. Alors on fait passer le temps en évitant tout ce qui peut être sérieux. Parce que la désillusion est là. Trop jeune. Alors on déconne parce qu'on préfère vivre dans le mensonge. On fait des études, on mange de la merde, on est jamais présent, hors de la réalité. Tout est plus facile quand ce n'est pas sérieux. Quand on a autre chose à faire. J'veux pas y aller, j'veux pas rentrer, j'veux pas dormir, j'veux surtout pas parler. Je veux juste hurler. Hurler ma peur de l'abandon. Se faire abandonner mais ne jamais s'abandonner. Apprendre à relâcher la pression, délier les langues, délier les gestes. Ne plus avoir peur de soi même en espérant que ça la fera revenir.
vendredi 4 avril 2014
jeudi 3 avril 2014
Breezblocks.
Je n'ai pas été ici depuis longtemps. C'est une étrange sensation. On revient toujours au source. Plus d'un an que je n'ai pas écrit. Perte de l'habitude, de l'appétit d'écrire. Il s'est passé des choses. J'ai été heureuse un moment. Et puis tu sais, c'est comme d'habitude on perd tout à un moment donné. C'est le moment. Littéralement on ne perd pas vraiment tout, mais ça prenait tellement de place, d'importance que c'est tout comme. Il faut réapprendre à vivre. Seule. Pas d'autre choix. C'est une drôle de sensation. On fini bien par s'y habituer un jour je suppose ? Quand on sent que l'autre va partir, puis qu'il part avec autant d'affection pour qu'un gastéropode manchot. Enfin vous voyez quoi, ça vous laisse une espèce de vide triste et noir. It's our darkest blackout. On en sait pas vraiment si il vaut mieux pleurer, rire, crier, aimer mieux qu'avant, haïr. Il n'y a pas de solution miracle à ses choses. L'amour est ma violence. Reprendre les bases d'une vie seule ? Seulement quand on connait déjà cette vie seule. Que voulez-vous mieux vaut maintenant que dans 30 ans. On a encore de quoi s'amuser à nos âges. Personne ne sait vraiment de quoi sera fait la vie. On sait juste que parfois la seule chose à faire c'est s'en sortir. Let Go.
mardi 1 avril 2014
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