vendredi 7 septembre 2012
Fall Soon
Elle est la saison que j'aime le plus et que je déteste le plus à la fois. De manière sentimentale et de manière superficielle. Tout se construit et tout se perd à l'automne. Presque tous mes amours s'y sont formés, presque tous s'y sont aussi déchus. Il fait froid, on rêve de bouillottes de gros manteaux et de boots. Mais aussi de bras dans lesquels nous serrer à la fin de la journée. Des étreintes douces et langoureuses. Et en même temps cette envie de tout laisser tomber et d'aller gambader dans les feuilles mortes et multicolores. Ca aussi ça a quelque chose d'étrange, ces feuilles qui tombent tout en étant encore vivantes tellement elles sont colorées. Nous sommes en septembre, le temps s'écoule à toute vitesse et ce n'est pas plus mal ainsi. Plus d'été, plus envie de sortir. On reprend les cours, la routine, les nouveaux amis. Avoir une vie qui vous fait passer à autre chose. Il n'y a pas d'autre remède. Vivement les gros pulls en laine Bordeaux, les boots noires, et les grosses chaussettes.
mercredi 5 septembre 2012
"Si un jour, vous me voyez sombrer dans la niaise insouciance d'un bonheur précaire, n'oubliez pas de me rappeler à quel point la vie est une salope qu'on rêve tous de fister de la manière la plus sordide."
J'ai perdu le fil de l'histoire.
"Nous ne sommes pas ennemis mais amis…nous ne devons pas être ennemis, même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser l’affection qui nous lie, les cordes sensibles de la mémoire vibreront dès qu’on les touchera, elles raisonneront au contact de ce qu’il y a de meilleur en nous…" AMERICAN HISTORY X
mardi 28 août 2012
Satellite of love.
"Ecoute. Parfois, la vie exige un changement. Une transition. Comme les saisons. On a eu un printemps merveilleux, mais l'été est fini et nous avons manqué l'automne. Tout d'un coup, il fait froid, si froid que tout se met à geler. Notre amour s'est endormi, et la neige l'a pris par surprise. Et si tu t'endors dans la neige, tu ne sens pas la mort venir.
Prends soin de toi."
Ca marche comme ça, il paraît. Peut être que je me rendrai compte un jour que j'ai fait la plus grosse erreur de ma vie, je ne sais pas. Pour le moment, moins je la vois mieux je me porte. Les choses changent, indéniablement, c'est comme ça, on y peut rien. Après il y aura toujours des mystères. On se retrouve dans un engrenage sans queue ni tête, mais ça nous plaît. Le torrent de la vie peut être. Dance dance dance dance to the radio. Quelque chose qui ne m'aurait jamais au grand jamais attiré. Peut-être que je suis en train de marquer un changement d'une grande envergure. Peut être vais-je finir par retrouver la stabilité que je n'avais jamais eu. Je mens. J'avais cette stabilité jusqu'à l'année dernière. Un jour tout se fend, tout se perds. L'autre nous a perdu dans les ruelles labyrinthique de son cervelet. Vient alors le moment où il faut apprendre à se débrouiller avec soi-même. On apprend à se connaître soi-même. On fait le tri autour de nous, on se rend compte des gens qui ont toujours étaient là sans qu'on s'en rende bien compte. C'est gens qui font qu'on se reconstruit petit à petit. Et j’ai tremblé c’est ainsi, je ne resterai pas digne. Je retrace la perte de cette vie à deux. On sent la fin à ce genre de petits détails, blessants, ces sensations que l’autre jamais n’avais laissé entendre. Les blessures ne se refermeront plus. C’est terminé. Le dernier souffle. On sent la mort à son odeur. Les autres ne sont plus envahissants, ils sont ceux qui termineront le mal. Rien n’a d’égal peu importe. Elle ne voit rien, ne sent rien, aveugle. S’arracher les membres un à un. Le mal s’étend. « Allez arrête ». TA GUEULE, MAIS TA GUEULE. J’aurais envie de t’arracher les cheveux, de te dépecer de te faire la peau. Je n’ai jamais eu de fierté. Pour moi la douleur n’était rien. Mais c’est fini terminé. Je ne suis pas ton chien. Tu fais tout, ce qui me tue. J’en arrive même à t’oublier parfois. J’en arriver même à te trahir, à te maudire. Tu t’es émiettée. Nous ne sommes plus. Je m’en vais.
La vie commence Maintenant.
jeudi 16 février 2012
"Je n'suis pas mal, je n'suis pas bien."

"Feet don't fail me now.
Take me to the finish line.
(...)
Walking through the city streets.
(...)
I feel so alone (...)
(...)
It's like I told you honey.
Don't make me sad,
Don't make me cry.
Sometimes love is not enough
And the road gets tough;
I don't know why.
Keep me making me laugh,
let's go get high.
The road is long,
we carry on.
Try to have fun in the meantime.
Come and take a walk
on the wild side.
Let me kiss you hard in the pouring rain.
You like your girls insane.
Choose your last words.
This is the time,
'cause YOU and I we're BORN TO DIE.
LOST but now I am found.
I can SEE but on I was BLIND.
I am (was) so confused as a little child.
Tried to take what I could get.
Scared that I couldn't find
all the answers honey.
Don't make me sad,
Don't make me cry.
Sometimes love is not enough
And the road gets tough;
I don't know why.
Keep me making me laugh,
let's go get high.
'cause YOU and I we're BORN TO DIE.
Come and take a walk
on the wild side.
Let me kiss you hard in the pouring rain.
You like your girls insane.
Choose your last words.
This is the time,
'cause YOU and I we're BORN TO DIE.
Don't make me sad,
Don't make me cry.
Sometimes love is not enough
And the road gets tough;
I don't know why.
Keep me making me laugh,
let's go get high.
The road is long,
we carry on.
Try to have fun in the meantime.
Come and take a walk
on the wild side.
Let me kiss you hard in the pouring rain.
You like your girls insane.
Choose your last words.
This is the time,
'cause YOU and I we're BORN TO DIE."
lundi 13 février 2012
Un ange à ma table.

"Et elle avait un problème avec son âme. Elle ne voulait la partager avec personne. Ce n'était pas de sa faute.
Elle avait appris à se défendre, à donner des coups, elle n'avait jamais appris à s'abandonner. (...)
Elle se laissait enlacer, allonger sur le grand lit, tentait de toutes ses forces de le suivre, de parler son langage. Se relevait, furieuse, brossait ses cheveux à s'en faire saigner le cuir chevelu, prenait une douche brûlante, une douche glacée, s'étrillait, furieuse, au gant de crin, serrait les dents, lui jetait des regards noirs. (...)
Alors...je l'aime, elle s'étonnait tout haut. C'est ça, l'amour ? Je veux dire, le vrai amour ? Est-ce que je dois apprendre à aimer ?(...) Renoncer au corps-à-corps dont je me relève indemne pour affronter un autre danger, bien plus effrayant ? Celui qui consiste à aimer quelqu'un, corps et âme ? Et ma colère... Y trouvera-t-elle son compte ? Voudra-t-elle bien s'effacer ? Dois-je m'en débarrasser ? Comment faire ?
Elle restait droite dans la rue, à l'abri de la pluie, le dos collé contre la vitrine d'un libraire Waterstone's sur Piccadilly, dévisageant les piétons, s'interrogeant, comment font-ils eux ? Se posent-ils toutes ces questions ? Suis-je malade, torturée, tordue ? Qu'est-ce qui m'a rendue si méfiante ? Si réticente...
Elle se mordait les doigts, mordait ses poings, frappait sa tête de ses poings fermés et répétait inlassablement pourquoi ? pourquoi ? "
*
mardi 24 janvier 2012
"But I still remember that day we met in December. Oh baby. I will love you till the end of time."
Il n'y a que le malheur qui me pousse à écrire.
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