DENIAL
ANGER
HAGGLE
DEPRESSION
ACCEPTANCE
vendredi 2 décembre 2011
mercredi 30 novembre 2011
Nowhere, alone.
Plus rien n'est réel. Plus rien n'est beau, plus rien n'est lumineux, tout est sombre, peu importe le temps. Je ne suis plus là. J'ai disparu, pour les autres. J'oublie la couleur du ciel. Je pars loin. Tout est trop compliqué par ici. Les relations humaines sont trop compliquées. Je voudrais vivre seule, combler ce besoin de relation par mon propre ego. Ce serait tellement plus facile, seulement on ne choisit pas la facilité toute sa vie. Parce que rien n'est facile, et que tout le monde considère la facilité comme lâche. Et je suis lâche. Je suis une menteuse, à rebours parfois. Je ne dis rien, je lâche tout d'un coup. Je ne veux pas savoir, je ne veux pas que les gens sachent. Je ne veux plus de rien, du tout.
mercredi 5 octobre 2011
J'crois plus en rien, j'crois plus tout court ça me convient.

Je veux faire mes valises, partir une bonne fois pour toute fuir ce qu'il y a ici. Je sais pas pourquoi, j'en sais rien, j'm'en fou. J'ai besoin d'autre chose. A quoi bon s'entêter, chercher le problème, les détails ? ça ne sert à rien, je suis fatiguée. Impuissante. Je ne manque pas, j'ai juste envie de fuir. Après tout qu'est-ce qui me retiens ? J'ai presque perdu trois ans de ma vie là, comme ça d'un coup. Je me fatigue à essayer de retrouver les gestes, la vie d'autrefois, ça ne sert à rien. A force de me lâcher, je me suis perdue. J'ai peur de revenir, parce que je ne reconnait plus rien, je ne crois plus en rien. Tout perd de son sens, petit à petit. Cela va toujours plus vite, toujours trop vite.
vendredi 30 septembre 2011
jeudi 18 août 2011
jeudi 16 juin 2011
Luminous.
She's the one.
Le bonheur fait peur parfois. Un beau jour tu décides juste d'arrêter de fuir. Après tout, les choses que j'avais déjà vécu c'étaient toutes terminées plus ou moins mal, mais ceci dit ça avait toujours était triste. Et puis je l'ai croisé. Au départ ça ne devait pas durer, ça ne devait pas se passer ainsi. Peu à peu on parle, on avance, les choses se construisent. 1 an, 2 ans. Bientôt trois. Ce n'est pas tous les jours beau, ni même facile. Mais ça se passe, le bonheur est plus présent que le reste, ou peut être qu'il efface les mauvais souvenirs je n'en sais rien. Je ne me souviens plus vraiment de ce qu'il s'est passé avant. Pourquoi j'ai arrêté de fuir tout ce qui pouvait ressembler à du bonheur et de la joie ? Je ne sais pas, peut-être que j'avais été déjà trop malheureuse, peut-être que c'est simplement grâce à elle. J'en sais rien. A vrai dire je m'en fiche de savoir pourquoi, le principal c'est que tout aille bien.
mardi 7 juin 2011
You're up and you'll get down. You never running from this town.
Pauvre gamine. Tu n'as rien compris. Tu pensais que vous étiez inséparables, tout le monde le pensait. Mais non, pas du tout. Tu tombes de haut, tu es toujours vivante, tu hésites juste entre tuer, crier, pleurer, ou te barrer. C'est trop compliqué. C'est bizarre d'avoir envie de partir, de faire un lavage de cerveau. On n'oublie pas, pas autant. Parfois il n'y a pas le choix. Est-ce que c'est de l'habitude ? J'en viens à me poser la question je ne sais plus de quoi j'ai besoin, je ne sais plus grand chose à vrai dire. Je ne veux pas en parler. Je me suis vite rendue compte des personnes à qui j'avais besoin de me confier, certains sont trop loin, d'autres ne savent pas comment s'y prendre et d'autres sont juste là, peu importe ça me suffit. Tout est bancale, branlant, on y peut rien. Tout peut arriver à n'importe quel moment, tu n'as jamais cessé de le dire, et elle ne t'as pas cru. Est-ce qu'elle t'aime encore au moins ? J'ai des doutes, est-ce que vous en avez ? J'ai des doutes sur l'heure à laquelle tu viens de rentrer. La certitude de t'avoir, si fort désiré. Trop de questions. Je n'y arrive plus, à rester impassible devant les autres. J'ai livré la moitié de ce que je ressentais, j'ai fait comme si la vie continuée, mais je réalise que ça devient compliqué. Je crache ici. Je ne sais pas pourquoi.

Picture : Nan Goldin.

Picture : Nan Goldin.
dimanche 29 mai 2011
Wake me up, soothe the burn.

Abandon, changement, bouleversement, attendrissement, peur, confiance, inconscience, défaite, désir, pluie, égoïsme, manque, absence, départ, disparition, rouge, bonheur, trouvé, perdu, retrouvé, révolution, évolution, tristesse, photographie, vieillesse, retour à la vie, souvenir, soleil, déception, oubli, besoin, vacances.
Picture : Nan Goldin.
dimanche 15 mai 2011
We're born for fun or maybe to sleep in the sun.
J'ai repris en mains toute ma pratique. Les photos, les peintures, j'essaie de dessiner, d'imaginer mes projets de A à Z. Ca fait un bien fou. Cette impression de jardin secret, parce que bien sur, il ne faut pas se leurrer, il n'y a que moi qui en vois l'intégralité. Même d'un aspect global, les choses changent. Tout bouge, peut-être parce que je le veux bien. Je ne sais pas. On grandit, on prend la peine de respirer, et ça va mieux. Il y a toujours des problèmes, mais il n'y a des choses qui ne changeront que lorsqu'on le voudra bien. Il fait beau, on a besoin de renouveau. Let go.

Picture by me, of her.
Picture by me, of her.
dimanche 8 mai 2011
Tell me the story of how you ended up here. Joy and misery.

Hurler à tout prix ce que l'on ressent, vomir ses émotions. Détruire le passé, mettre le feu à la vie. Leur dire de s'en aller, leur dire de ne pas partir. c'est trop tard. Je ne sais plus rien. Les choses s'en vont sans crier gare, et moi je crie jusqu'à en perdre mes cordes vocales. Je ne me souviens plus quand était la dernière où j'ai senti autant de haine en moi, autant de tristesse. De perturbations. Personne ne sait, ça m'est égal. Je me moquais des saisons, de l'heure. ça ne me fait rien. Cela me touche si je veux, puisque je le sais, on finira tous seuls.
mardi 26 avril 2011
Est-ce que vous en avez, des doutes, des idées et des rêves de douceur éveillée ?
C'est bizarre comme je n'arrive toujours pas à me situer. C'est encore trop compliqué. Je fais toujours, en décalage, en différence - sauf quand j'écris, c'est toujours pareil. Je ne maitrise ni crayons, ni peintures, ni mon corps, ni mes organes. Je ne sais pas ce qu'il me faut, comment ni pourquoi, ni même ce dont j'ai besoin. Aujourd'hui passive, demain enjouée. Demain je serai Bleu Pétrole, après demain carmin, avant hier moutarde, le surlendemain Klein. Peu importe. Je me plonge dans l'art, dans le rouge, dans le soleil, jusqu'à en être déboussolée. Les gens m'énervent, me torturent. J'ai envie d'étriper les moutons, d'aimer les foetus, et de faire un bisou au chat. J'ai des doutes sur le changement d'heure, en été. J'ai envie de voyager, de peindre, de dessiner, de me faire tatouer, de voir mes amis, d'être avec elle.. de vivre. Est-ce-que vous en avez, du réseau, des rougeurs, des nerfs d'acier ? Les hirondelles ont annoncé la belle saison. Moi je nage dans les plantes, dans les idées. C'est l'époque du nettoyage de printemps. On débarrasse la poussière, on change les ampoules. J'ai même envie de manger des poulpes.
Drawing : me.
jeudi 31 mars 2011
Vanités, en vain.

Je n'écris que pour moi. Et je crois, encore que je me suis trompée de direction. Tout se trompe de direction. Je ne suis plus habituée à rien. Les angoisses viennent et s'en vont, c'est à n'y rien comprendre. Rien ne change, rien ne bouge. On tombe, on se relève, jusqu'au moment où on s'explose la gueule la terre. Et c'est la fin. Fin d'un tout, d'une personne. Personne ne saura jamais.
Picture : Hedi Slimane.
mardi 1 mars 2011
mercredi 26 janvier 2011
jeudi 20 janvier 2011
Nowhere.

Je me cherche encore, c'est comme ça. Je trouve au fur et à mesure, tout devient plus facile à exprimer. Mais je ne trouve pas grand monde en phase. C'est pas facile. Ca n'a jamais été facile. J'ai des envies, des projets, des besoins. Personne ne veut les mêmes choses, mais pourquoi est-ce que je cherche toujours mieux, toujours plus loin en me persuadant que ce ne sont pas les bonnes personnes que je ne suis pas là où il faut. Seulement je ne peux pas passer ma vie à cotoyer des gens que j'apprécie mais avec qui je ne peux pas me livrer parce que j'ai juste et simplement l'impression de ne pas faire partie du même monde. C'est fou. J'ai peut-être un problème. Je pars à la recherche du temps perdu.
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