
C'était chacun sa vie. Mais sache le tout ça va trop vite pour moi. Il faut que j'arrête, que je calme le jeu, au risque de ne plus m'en sortir. Je n'y suis plus. Parce que j'ai mon monde à présent, et que mon monde ce n'est rien d'autre qu'elle. J'essaie de m'aérer, mais une semaine chez soi, seule, c'est éprouvant, il faudrait que j'arrive à comptabiliser le nombre d'heures où j'ai été nette, je crois que ça se compte sur les doigts d'une main. Je veux retourner là bas avec elle, parce que je ne m'imagine pas une minute ans elle, sans sa peau, sans son rire. Alors s'isoler à côté de la tamise, avec ses bras pour simple refuge, il n'y aurait que ça de bon, de bien.